« Nous y revoilà …, dit-elle en s’adressant à son amie, et le pire c’est que ça ne m’avait pas manqué … » Leven se tenait devant l’ancienne demeure de ses parents prête à franchir le seuil de la porte en compagnie de sa meilleure amie : Jordan Pierce. Cela faisait près de sept années que les deux jeunes femmes n’avaient pas mit les pieds dans la douce ville qu’est Maple Bay. La cause de leur départ ? Le fiasco du mariage de sa meilleure amie. Et le pire c’est que le marié n’était autre que le frère de Leven, de quoi la mettre encore plus mal à l’aise vis-à-vis de son ami. La cérémonie c’était passer à la perfection, du moins c’est ce que laisser paraitre Jordan. Cependant cet abrutit de frère, comme l’appelait si bien Leven, n’avait dégainé se montrer lors de l’ouverture du bal. Résultat : Leven hors d’elle-même part à la recherche de son frère mais sans succès, c’est donc auprès de sa meilleure amie qu’elle se rend et ensemble comme d’un accord, elles quittent la ville pour ne plus jamais y remettre les pieds. Mais un événement majeur les oblige à revenir dans cette ville qui était autrefois la leur : le mariage du père de Jordan. A cette occasion Jordan avait été contacté par son père afin qu’il confectionne une magnifique robe de mariée pour sa future femme, demandant également grâce auprès de Leven afin qu’elle organise l’intégralité de l’événement. Ne pouvant refuser une telle opportunité, les deux femmes acceptent la proposition. Ainsi Leven en profite pour mettre en place leur retour des plus imminents. Sachant très bien que sa meilleure amie refusera de remettre les pieds chez elle puisque son mari y vit, ni même de demander l’hospitalité à un de ses parents ; Leven trouve une solution au problème. Ayant toujours en sa possession les clés de la maison de ses parents située à river-road (l’un des quartiers les plus chics de la ville) aux abords de la plage à Maple Bay, la demoiselle propose à son amie de venir y vivre avec elle le temps de l’événement. Son amie acceptant l’idée, Leven programme leur retour dans leur ville natale. Pour cela, elle n’hésitera pas une seule seconde à faire appel à une entreprise de décoration d’intérieure afin de remettre à neuf cette demeure inhabitée pendant près de sept ans. Et surtout dans le but d’effacer toutes traces de Jason, le frère de Leven et donc le mari de Jordan, pour que cette dernière s’y sente aussi chez elle en sécurité.

Les deux jeunes femmes avaient donc prit l’avion en première classe afin de rejoindre la ville. A l’arrivée, un taxi les attendait pour les conduire directement jusqu’à leur nouveau univers. Ce n’était pas le taxi jaune que Leven avait l’habitude de prendre régulièrement à New York : la ville lui manquait déjà énormément, mais être ici été un moyen aussi de prendre des vacances. Car mademoiselle Valentine n’avait pas prit de vacances depuis près de sept ans. C’est une chose qu’elle n’arrive pas à concevoir que les autres se plaignent de leur boulot en attendant patiemment leurs congés payés. Si Leven bossait dans l’évènementiel, c’était premièrement car la charge de travail ne lui déplaisait pas et encore moins les heures. Les journées de 20 heures ne faisaient pas peur à notre chère entrepreneuse, bien au contraire. A croire que la charmante brune est un vrai tyran quand elle tient les reines. Ce n’est pas loin de la vérité. Leven aime juste que tout soit fait à la perfection et de la manière dont elle veut. Elle perfectionniste ? Non jamais ! D’ailleurs, elle ne compte plus le nombre d’assistante qu’elle a eut depuis l’ouverture de sa société. Elles partent comme des petits pains … Deuxièmement Leven n’arrive pas à comprendre les personnes qui râlent toujours après leur travail en disant que ça les fait chier et qu’ils ont envie de tout plaquer. La plupart du temps que Leven entend ce genre de discours, elle ne se gêne pas pour aller voir l’intéressé et lui dire que si ça place ne lui convient pas, il peut prendre la porte car il n’est irremplaçable et qu’il a certainement une personne encore plus qualifier que lui pour prétendre à ce poste. Et puis c’est inconvenance de tenir de tel propos en vue de la conjoncture actuelle. Le taux de chômage augmente chaque jour obligeant ces personnes à quitter leur foyer, ainsi que leur femme et enfant ...

Il ne fallut pas moins de vingt minutes pour rejoindre leur demeure. Leurs bagages étaient déjà arrivé avant même qu’elles ne soient monté dans l’avion, afin de ne pas s’encombrer et de perdre stupidement des affaires. Vingt minutes en tant que passagère dans une voiture, c’était tout simplement intenable pour Leven. Elle avide de grande sensation forte et l’adrénaline qu’elle pouvait ressentir au volant d’une voiture dernier cri été plus que sensationnel pour elle. C’est donc sans surprise que vous vous doutez que le garage de la demoiselle n’est pas vide. C’est fou comment une femme peut calquer autant d’argent dans une voiture (une chose à quatre roues avec un volant) juste pour prendre un plaisir monstre à conduire. C’est le péché mignon de la demoiselle voila tout. Certaines craque pour des chaussures, Leven, elle craque pour les deux puisque son dressing ne compte pas moins d’une cinquantaine de chaussures et bien sur toutes à talons. Il lui est totalement impossible de marcher à plat, si ce n’est pied-nu. Leven adore prendre de la hauteur, certainement pour avoir cette impression d’être supérieure aux autres : une vraie dominatrice dans l’âme qui ne se laisse jamais marcher sur les pieds. Son amie Jordan peut même en témoigner. Leven a ce truc avec les gens, qui fait qu’elle ne passe jamais inaperçue. Il lui est déjà arrivé de ne pas avoir réservée dans l’un des restaurant les plus huppés de Manhattan et de réussir à avoir une table avec une vue imprenable, alors que celui-ci affichait complet. Cela en est de même pour les files d’attente dans une boite de nuit : la jeune Valentine arrive toujours à passer devant tout le monde et avoir un accès au carré VIP. Son franc parlé et sa détermination à toutes épreuves en son sa réussite.

Sac sous le bras et valise en main, les deux amies franchirent le seuil de la ville en même temps afin de découvrir cette demeure qui allait être la leur durant la durée de leur séjour. Tout était semblable aux exigences de la demoiselle. Une cuisine américaine dernier cri (puisque Leven adore faire la cuisine) donnant libre accès à un salon et une salle à manger aux couleurs de l’océan : un vrai havre de paix. « Je meurs de faim. Le trajet m’a ouvert l’appétit. Tu veux manger quelque chose ? » Dit-elle en regardant son amie. Leven déposa sa valise dans l’entrée, quant à son sac à main il trouva place sur le canapé d’angle. Elle traversa la pièce pour aller directement dans la cuisine. Les placards étaient remplit et cela en été de même pour le frigo. Cela n’avait rien d’étonnant puisqu’elle avait demandée à ce que l’on lui fasse des courses avant son arrivée. A la vue d’un paquet de bonbons, elle décréta qu’il comblerait son appétit. Puis, Leven sortit deux coupes de champagne qu’elle remplit d’un liquide gazeux aux couleurs rosé. Et oui notre chère amie est une admiratrice du champagne rosé qu’elle fait importée directement de France, c’est bien connu les français ont les meilleures vins et champagnes au monde. « Tu en veux ? » Jordan n’eut même pas le temps de répondre que la coupe se trouvait déjà dans sa main. Leven lui fit un sourire des plus radieux et fit titiller les coupes. « Santé ! » Dit-elle en buvant une gorgée de nectar si fruité. « Ton père et ta future belle mère arrivent à quelle heure déjà ? » Leven regardait dès à présent son amie puis partit à la recherche de son sac ou se cachait son iPhone. Elle consulta rapidement son agenda ainsi que les messages qu’elle venait de recevoir, mais rien n’avait l’air de l’intéresser. Elle verrouilla son portable, coupe de champagne à la main partit à la découverte de cette demeure totalement rénovée qui lui rappelait tant de souvenir …

A Mapple Bay, cette douce ville Canadienne qui n’a jamais au final passionner la jeune femme qu’est Leven. Depuis son plus jeune âge, Leven savait déjà qu’elle voulait organiser des mariages. Elle se rappelle encore l’époque ou elle jouait à la poupée et où elle mettait tout en œuvre pour que ses poupées aient le plus beau mariage qu’elles puissent avoir. D’ailleurs ce genre de situation venait même à arriver à l’école primaire, puisque la jeune femme se rappelle encore qu’avec ses amies, elles faisaient des « faux mariages » avec les garçons de leur classe, histoire de rigoler. Bien qu’au final, Leven était loin de rire prenant très à cœur son rôle d’organisatrice. C’est même à partir de ce moment qu’elle est devenue un vrai « tyran », selon certaines personnes. Enfin surtout son frère, qui avait prit l’habitude de lui dire qu’elle était folle alliée avec ses histoires, mais qu’importe Leven est tellement attachante que même si elle était dans un hôpital psychiatrique, on ne pourrait se passer d’elle. Au final, Leven est comme une drogue douce. A partit du moment où on y touche, on en devient rapidement dépendant. C’est un peu le cas de sa première rencontre avec Jordan, sa meilleure amie actuelle, enfin elles sont meilleures amies depuis qu’elles sont en âge de marcher à quatre pattes. Ainsi depuis leur rencontre dans le bac à sable à échanger leurs pelles, seaux et râteaux : elles sont devenues inséparables et ne se quittent plus. Il ne se passe pas un jour sans qu’elles se voilent ou si ce n’est pas possible, elles s’appelle en facetime ou passe des heures entières à se parler comme deux amies qui ne se serait pas vu depuis des années alors que ça fait juste quelques heures qu’elles se sont quittés. Leven aime sa meilleure amie et pour rien au monde, elle ne voudrait perdre Jordan, qu’elle considère comme la prunelle de ses yeux.

Aujourd’hui rien n’avait vraiment changé. Si ce n’est que les deux amies avaient presque une dizaine d’années de plus. Elles avaient prit de la bouteille comme on le dit si souvent. Non pas de l’âge, car Leven perçoit cette expression comme péjorative … Très susceptible cette Leven me direz-vous, et vous n’avez certainement pas tort. Mais c’est une femme et passer un âge, les femmes détestent parler de leurs âges et surtout entendre dire qu’on est « vieille ». Car il est in-convenable que Leven soit considérer comme une personne vieille. Certes elle n’a plus vingt ans, mais elle en a juste vingt-cinq ans : alors respectez la, si vous ne tenez pas à mourir dans d’atroce souffrance ! Ainsi c’est dans cette demeure qui était autrefois la sienne que l’histoire était en train de se répéter. D’accord rien dans ces lieux n’étaient identiques puisque Leven avait elle-même veiller à ce que les pièces de cette baraque ne puisse en aucun cas rappeler à Jordan, sa meilleure amie, que Jason, son frère, ait vécut un seul instant ici même. Afin de veiller au bon fonctionnement de la maison, Leven avait également fait en sorte que la chambre de Jordan ne soit pas celle que Jason occupait dans le passé. Jordan avait donc eut droit à l’une des chambres d’ami. Peut être que cette dernière avait eut des relations sexuelles entre ces quatre murs, cependant Leven ignorait tout de la vie sexuelle de sa meilleure amie (en ce qui concerne son frère). En effet, bien que la demoiselle était très porter sur le sujet, elle n’appréciait guère entendre Jordan parler des attributs ni même des positions qu’elle aurait pu essayer avec son frère. Dès lors qu’il s’agissait de Grayson, le nouveau petit ami de Jordan, Leven était au contraire toute ouïe ne laissant pas échapper un seul détail croustillant de leur partie de jambe en l’air. Ce que pense Leven vis-à-vis de Grayson ? C’est un « chouette type » comme elle le qualifie assez souvent. Il rend sa meilleure amie heureuse et cette relation à l’air de lui convenir. Mais pour Leven, il ne remplacera jamais ce qu’est Jason pour Jordan : son seul et unique amour. Leven n’a pas de leçon a donner à sa meilleure amie. Elle-même n’est pas mieux dans son genre … Elle est partie sur un coup de tête en suivant sa meilleure amie hors du pays, laissant derrière elle également l’homme de sa vie : Liam, le frère aîné de Jordan. Jamais ils ne s’étaient avoué leurs sentiments, mais coucher avec la même personne durant trois longues années ça ne s’efface pas aussi facilement … Aussi étrange que cela puisse paraitre, le jeune homme est venu de nombreuses fois à New York rendre visite à sa sœur et à chaque fois, Leven avait disparut miraculeusement. Espérons qu’elle est autant de chance à Maple Bay, bien que cela semble impossible …

5314 River Road, Mapple Bay. Leven était de nouveau en terre conquise. Les yeux grand écarquiller, elle était en train de se revoir descendre les escaliers en courant afin de sauter dans les bras de ses parents ou encore dans la cuisine à chercher dans les placards la dernière tablette de chocolat, ou encore à jouer à cache-cache en compagnie de son grand frère. Un sourire se dessina sur ses lèvres en repensant à tous ces beaux souvenirs qui étaient en train de surfer dans sa tête. C’était comme une renaissance, Mapple Bay avait ce pouvoir sur elle : faire remonter à la surface tous les souvenirs de son esprit qu’elle avait prit le soin d’enfermer à double tours. « Je dois dire que ça m’avait pas manqué non plus, mais on est là essayons de se dire qu’on va rendre deux personnes heureuses ou du moins essayé … » Mais ce fut Jordan qui la sortit de ses pensées les plus profondes. « Oui, on va faire de ce mariage, le plus beau jour de leur vie. J’ai confiance en nous ça sera parfait … » En espèrant que Jason ne vienne pas tout gâcher c’est certain. De toute manière, Leven doutait fort que le père de Jordan accepte d’inviter le jeune homme à l’événement. Ceci dit, Monsieur Pierce était toujours plein de surprise que Leven s’attendait au pire … Après tout, Jason lui avait bien dit qu’il avait garder contact avec la famille de Jordan aussi surprenant que cela puisse être. Leven savait juste qu’avec Liam, ça ne collait vraiment pas mais Leven se préparait au pire des scénarios dans sa tête. Leven était plus qu’aux anges à vrai dire, si elle était ici c’était uniquement dans le but de faire le bonheur de deux personnes en réalisant leur mariage dans les règles de l’art. La jeune femme s’était donc déplacer d’elle-même afin de concocter une merveille à ses amis. « Si je devais voir une bonne chose au fait d’être revenue c’est certainement cette maison que tu as reconstruit des plus incroyables et puis cette vue je crois que je m’en lasserais jamais » C’est vrai, Leven était fière d’elle-même. Elle n’aurait jamais imaginé que cette bâtisse soit aussi magnifique qu’elle puisse l’être maintenant. « J’ai essayée de tout faire pour que ça soit à notre image. Je suis moi-même ravie du résultat, je n’avais eut que des photos et j’avoue que le réel ça rend beaucoup mieux. » Leven sourit un instant avant de rajouter : « Je sais que tu allais me le demander, mais j’ai fais changer les serrures et cette maison est à toi autant qu’à moi. Nous sommes propriétaires. Alors ne t’inquiète pas. » Traduction : ne t’en fais pas Jordan, Jason ne pourra plus mettre les pieds ici. Il n’a pas la clé pour entrer comme bon lui semble.

« Leven tu as toujours faim je te signale » Impossible ! Cela ne pouvait être vrai et pourtant si. Il fallait se rendre à l’évidence que Leven était toujours en train de manger ou de boire quelque chose, une sorte de tic certainement. Mais ce qui était magnifique c’était qu’elle avait beau manger 15 tonnes de bonbons, de chocolats ou encore de viande : elle ne prenait pas un gramme. Son secret ? Rassurez-vous Leven est loin d’être anorexique voire boulimique. Mais son travail étant un terrain de stress, elle perd ce qu’elle engloutit aussitôt. Magique ! Enfin c’est surtout dans sa morphologie et sa nature d’être, c’est ainsi. « C’est pas vrai ! » Dit-elle en mangeant une sucrerie de plus. Puis elle se mit à rire avec son ami de bon cœur, comme deux enfants. « Non merci je t’avoue que je n’ai pas très faim, mais fais toi plaisir mais attention quand même à ne pas faire de crise de foie ce serait bête que tu te retrouves déjà à l’hôpital alors qu’on vient à peine d’arriver » « Il y en aura plus pour moi au moins, dit-elle en lui tirant la langue puis elle ajouta : de toute façon j’ai un foie en béton alors avant qu’il tombe en miette, il va falloir que j’en mange de ces conneries. Mais bon on va dire qu’aujourd’hui je vais rester raisonnable. » Sur ce la demoiselle déposa son paquet bonbon sur le plan de travail de la cuisine. C’est donc sur le champagne que son attention se détourna. Oui après les sucreries : l’alcool. Au final qu’est qui est meilleur ? Bonne question ! Mais Leven savait que Jordan ne pourrait pas dire non à l’un de ses péchés mignon : le champagne. Ah c’est une belle histoire, celle du champagne et des deux amies. Certes, elles ne se saoulent pas à cet alcool, mais en boire une coupe par semaine : elles adorent. Ca fait tellement chic et peut être un peu bourge, mais que voulez-vous ! On est newyorkaises ou on ne l’est pas ! « Merci j’en avais grandement besoin » « Je te connais pas cœur, c’est comme si je t’avais fais par moment. » Leven sourit à son amie. Ensemble elles trinquèrent à leur retour dans cette douce ville de Mapple Bay. Les deux coupes de champagne émirent un bruit aigue, celui du titillement de deux coupes qui se touchent. « Je crois qu’il m’a dit vers la fin de matinée, j’imagine que tu dois compter début d’après-midi tu le connais la ponctualité c’est tout sauf un trait de son caractère » Il ne fallait pas oublier la raison principale de leur venue en ville : le mariage du père de Jordan. Leven acquisse d’un signe de tête comprenant très bien que dans la famille Pierce, la ponctualité n’était pas une priorité ou plutôt ce trait de caractère était absent et n’avait jamais existé dans leur vocabulaire. C’était assez dur avec Leven qui était une folle de la ponctualité et impatiente de nature, cela n’allait pas être facile. Mais étant donner qu’elle avait une maison à visiter, cela aller l’occuper bien plus qu’elle ne le penser. Et puis avec Jordan, Leven avait prit cette habitude de compter une demi-heure à une heure de plus que l’horaire prévu. Par la suite Leven fut agréablement surprise que son amie se laisse tenter par une part de ce magnifique gâteau au chocolat. Pourtant, le regard de Leven se posa ailleurs. Quelque chose semblait la perturber, tellement qu’elle n’entendit pas les paroles de son Jordan qui commençait à s’inquiéter de son état. Et pourtant cela devrait être l’inverser ! C’est Leven qui devrait se préoccuper de l’état de santé de sa meilleure amie. En effet, Leven était obnubilée par les marques ou plutôt les bleus que l’on pouvait voir sur l’ensemble du corps de la jeune femme. Leven se rapprocha rapidement de Jordan, afin de voir par elle-même l’étendue des dégâts. « Je t’assure ça parait important, mais ce n’est pas le cas … » Mademoiselle Valentine comprenait très bien que son amie voulait cacher ces marques sous ses vêtements, mais ce qu’elle ne comprenait pas c’était pourquoi elle avait rien dit à sa meilleure amie. Elles étaient censer tout partager et n’avoir aucun secret l’une pour l’autre. C’est ça le rôle d’une meilleure amie : être aussi une confidente. « Jordan ne me ment pas. Tu fais toujours ce truc avec tes cheveux quand tu veux cacher la vérité, je le sais car c’est moi-même qui te l’ai appris. Ne me dit pas que tu es tombée dans les escaliers, c’est impossible tu prends toujours l’ascenseur pour aller jusqu’au loft et même ailleurs. C’est Grayson c’est ça ? » Leven se tenait dès à présent auprès de son amie en attendant des explications plus que convenable. « On est amies depuis des années maintenant, on est de la même famille pour moi tu es comme ma sœur. Alors dit moi qu’est qui ne va pas ? » Dans un moment comme celui-ci, Leven ne pu s’empêcher de prendre sa meilleure amie dans ses bras puis de lui déposer un baiser sur le front, en guise d’amitié. « Tu sais que je t’aime Jordan. » Avant qu’elle n’ait le temps de dire autre chose les portables des deux femmes sonnèrent en même temps. iPhone en main, Leven regarda le message, c’était un sms de son frère, elle le lu mais n’y prêta pas une grande attention. « Si tu veux tout savoir c’est celui dont on ne doit pas prononcer le nom. » Leven sourit à son amie en la serrant encore plus fort dans ses bras, ne voulant pas mettre fin à ce doux instant de bonheur.