❉ NOM COMPLET - birdy-jynn, prénom pour parents indécis. koda, car c'était le nom du premier chien de sa mère, cadeau de naissance. charlie, parce que jusqu'au bout, ses parents ont cru qu'elle serait un garçon, raté. ❉ SURNOM(S) - birdy, dans l'idée simplement de raccourcir son prénom ou pour les feignants. ses amis les plus proches l'appelleront koda, ses meilleures amies et sa famille mais personne d'autre. de toute manière très peu connaissent son deuxième prénon. ❉ ÂGE ET LIEU DE NAISSANCE - birdy a dix-neuf, elle est née à maple bay. ❉ MÉTIER/ÉTUDES - elle a arrêté ses études lorsqu'elle est partie en tournée, elle est devenue musicienne. elle joue du piano et chante. ❉ STATUT CIVIL - le célibat, c'est la vie mais elle n'en reste pas moins amoureuse. ❉ TRAITS DE CARACTÈRE - jalouse - talentueuse - réservée - capricieuse - blessée par la vie - lunatique - joueuse - rancunière - douce ❉ GROUPE - hell. ❉ AVATAR - miley cyrus

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i need another story ...


Doucement, lentement, ses doigts s'appuyaient sur les touches noirs et blanches du grand piano. Si grand que sa petite taille, à l'âge de douze ans, faisait d'elle une minuscule chose fragile et innocente alors qu'elle n'en était plus vraiment une. Si petite, si belle. Si douce. Elle jouait sur ce piano, donnant corps et âme pour la musique qui en sortait. Pour ce son si gracieux. Pour cette jolie mélodie. Seule dans la salon de la maison, elle jouait sans retenu. Comme si sa vie en dépendait. Comme si son monde ne tournait plus qu'autour de ce fabuleux instrument. Pendant qu'elle jouait, elle oubliait ce que la vie lui avait réservé. Ce qu'elle vivait au quotidien. Si petite, si mince, on aurait presque pu croire qu'elle n'était qu'une jeune enfant, vivant entre les jupons d'une mère un peu trop possessive. Loin de là. Loin de tout ça.

Cher journal,
aujourd'hui est un nouveau jour. Un autre jour, où, je prie encore plus fort pour que ce soit un mauvais rêve. Maman dormait encore ce matin, étalée sur le canapé, ses médicaments et sa bouteille sur la table. Est-ce vraiment ma mère ? Celle qui autrefois, vivait pour Elinor et moi. Son comportement a changé lorsque celui de Dereck a changé. Qui est Dereck ? Un monstre. Celui qui hante mes cauchemars, celui qui fait de ma vie un enfer. J'ai peur. J'ai peur, vraiment.

Que serait la vie si elle était aussi rose que l'on pourrait l'espérer ? Un sombre quotidien, sans rebondissement, sans vie. Sans faille. Une vie trop parfaite serait si plate. Si dénuée de sens. Elle serait effrayante. Et pourtant, Birdy en a rêvé de cette vie. Longtemps. Jusqu'à perdre espoir. Jusqu'à se laisser mourir à petit feu sans même essayer de se relever.

Je n'ai pas cherché à m'enfuir, ce jour-là. Sans doute trop jeune pour comprendre ce qu'il allait se passer. Je n'avais pas peur. Pas encore. Aujourd'hui, tout est différent. Aujourd'hui, je comprends. J'ai compris. Tout à commencer il y a deux ans. Ce n'était pas grand chose, rien que des câlins trop affectueux. Tout est différent à présent.

Hurler est inutile. Pleurer encore moins. C'est le destin, le hasard. Connard. « Miss Moriarty, ce silence ne vous aidera pas à aller mieux. Vous devez parler, faire une signe. Crier, casser quelque chose. Respirer et dites-moi pourquoi vous venez me voir chaque semaine. Pourquoi vous ne dites rien ? Pourquoi êtes-vous ici ? » Depuis l'âge de douze ans, Birdy avait fini par se plonger dans un mutisme troublant. Elle faisait passer ses émotions à travers la musique, sa seule source de réconfort lorsqu'elle devait rentrer à la maison. Comment pourrait-elle avouer à une inconnue que son père, s'il pouvait toujours porter ce nom, faisait d'elle son objet dès que sa mère dormait. Dès que sa soeur, profondément endormie, ne se lèverait plus jusqu'au petite matin. Comment pouvait-elle dire quelque chose dont elle n'avait pas l'autorisation de parler ? « Tout ce que vous me direz restera dans cette pièce. Je suis psychologue, pas une camarade de classe qui raconterait tout à la première occasion. Je suis tenue au secret professionnel. Birdy-Jynn, faites-moi confiance. » Confiance était un mot dont le sens avait perdu toute signification dans sa bouche. Dereck le lui répétait souvent, de lui faire confiance. De le laisser faire. De se laisser faire. Et elle pleurait. Devant cette femme, âgée d'une trentaine d'année, elle laissait ses larmes coulaient doucement. Cette psychologue scolaire était ce dont elle avait besoin. Malgré les menaces de son père, la solution était à porter de main. Depuis près de trois ans, elle se taisait. Elle ne disait rien. Elle gardait ce lourd secret. Alors qu'elle allait prendre quinze, elle voyait la lumière au bout de son tunnel macabre. La petite Birdy, si petite et si fragile qui avait cessé de grandir trop tôt devait renaitre. « Mon père ... mon père abuse de moi, au moins une fois par semaine depuis presque trois ans. Aidez-moi. » Tourner la page, changer d'histoire. Ouvrir un nouveau livre. C'est ici que l'on commence une nouvelle vie.

she just a girl and she's on fire ...


Il a fallu se relever. Lever la tête et surmonter les regards, les rumeurs, les moqueries. Et surtout la compassion dans le regard des autres. Dans les rues, les cafés, Birdy était plainte. Pauvre petite, pauvre fille. Qui l'aurait cru ? Que pouvait-elle y faire ? Pendant des mois, elle avait pensé à en parler à sa mère ou même à sa soeur, mais la peur au ventre, elle y avait renoncé. La peur d'être jugée. La peur qu'il lui fasse plus de mal qu'il avait déjà réussi à faire. Elle se sentait briser. Et elle ne voyait pas comment changer de vie à présent. Retrouver ce gout pour les choses importantes, pour la vie. Pour un monde qui aurait dû être plus heureux. Que se serait-il passé, si elle n'avait pas parler à la psychologue de l'école ? Si elle avait gardé tout cela pour elle ? Si cette femme ne l'avait pas obligé à en parler à sa mère, à la police ou bien qu'elle même puisse en parler ? L'enfer aurait continué. L'enfer serait devenu si quotidien que plus rien n'aurait eu d'importance. Elle aurait continué à extérioriser ses peines à travers le piano du salon, jouant sans retenu, pleurant parfois pour évacuer ses émotions. « Ne t'arrête jamais de jouer, Birdy. Tu es trop douée. Ne t'arrête jamais de chanter, tu es trop extraordinaire. Bats-toi. Tu y arriveras, j'en suis sûre. Sois forte et tout ira bien. Ne laisse pas les gens te juger. Tu n'as rien fait. Je suis désolée, vraiment, de n'avoir rien vu. Je suis désolée. » Si sa soeur n'avait pas été là, où en serait-elle aujourd'hui ? Morte ou en dépression ? Si sa soeur n'avait pas été là, aurait-elle tenté de rentrer dans un groupe en tant que pianiste et choeur ? Sans doute pas. Elle lui doit une nouvelle vie. Une nouvelle page d'un nouveau livre.

« Bienvenue sur la tournée. Dis au revoir à Mapple Bay, on ne reviendra que dans un an. » Un an loin de tout, un an vivant un quotidien si différent. Elle n'aurait pu rêvé mieux. Vivre loin de cette ville, qui au fond, ne lui avait jamais rien apporté de bien ces dernières années, la rendrait sans doute plus heureuse que jamais. Elle ne regrettait pas de quitter pour autant de temps, la ville qui avait accueilli ses premiers pas, ses premiers rires, sa première leçon de piano. Impatiente de partir, elle s'en allait sans se retourner, pénétrant dans la voiture qui les conduirait à l'aéroport après un dernier au revoir à sa soeur. Elle lui manquerait. Beaucoup. Elle n'aurait sans doute pas le temps de lui téléphoner, elle essaierait en tout cas. Elle ferait de son mieux pour que sa soeur soit fière d'elle.

Cher journal,
aujourd'hui, j'ai souri. En montant dans la voiture, j'ai souris. Un vrai sourire comme je n'en avais pas eu depuis longtemps. Est-ce que quitter la maison, la ville, la vie que j'avais mené jusque là en est la cause ? C'est fort probable. Je me sens renaître, vraiment, comme un phénix renaît de ses cendres. Je n'ai que dix-huit ans, j'ai vécu l'enfer pendant trop longtemps. Cette tournée est sans doute la meilleure chose qu'il pouvait m'arriver. J'ai besoin d'évolué dans un autre univers et quoi de mieux que la musique pour cela. Je ne cherche pas la célébrité. Je ne cherche pas la gloire, je veux juste faire de ma passion quelque chose de grand. Je n'ai pas peur. Qu'est-ce qu'une foule de gens inconnu quand on a vécu l'horreur ? Rien sans doute. Rien du tout. Je me sens bien, tout va bien.
Au revoir Mapple Bay, à dans un an.

Des aventures uniques, voilà ce qu'il l'attendait tout au long de cette expérience. Des nouvelles rencontres, des nouvelles villes. Un nouveau monde et le bonheur d'être heureuse.




Il n'y a rien de plus grand qu'une célébrité grandissante. Monter sur scène et sentir l'appel de la foule. Jouer et sourire. Jouer et vivre. Entendre la foule crier et applaudir à l'entente de son nom, il n'y a sans aucune sensation similaire à ce qu'elle pouvait ressentir à cette instant. Elle aimait son public, bien qu'elle le savait, la plupart venait pour voir le chanteur. Elle n'était que pianiste, reprenant le refrain en choeur. Elle n'était personne à côté de la prestance que pouvait offrir Ruben lorsqu'il était sur scène. Si beau et si merveilleux. Le groupe marchait bien, elle était heureuse. Elle vivait sur un nuage. Rien à l'horizon. Rien ne pouvait lui faire croire que le rêve se terminerait plus vite. Elle profitait de ce moment sans se soucier du reste. La musique et rien d'autre . La musique et son coeur battant pour lui lorsqu'elle le voyait. Lorsqu'il entrait sur scène. Bonheur et battement de coeur, elle se sentait trop bien. Un peu trop sans doute.

« Je ... attends. Doucement, s'il te plait. T'es le premier depuis ... » Depuis que son père avait été envoyé en prison, loin d'elle. Lui qui avait abusé d'elle pendant trop longtemps, elle avait fui les garçons, fui le monde entier pendant quelques temps, se contentant de jouer du piano et d'être une lycéenne solitaire. Tout le monde connaissait Birdy-Jynn mais pas pour les raisons qu'elle aurait aimé. L'affaire Moriarty avait fait le tour des quartiers, la rendant célèbre trop vite, à cause d'un monstre. A cause de l'horreur qu'elle avait pu vivre. Elle avait tenté d'oublier mais le regard des gens lui avaient souvent rappelé qu'elle n'était plus la petite fille, mesurant tout juste le mètre cinquante-cinq et ne chaussant que des chaussures en taille trente-cinq. Elle n'était plus la petite fille qui jouait du piano. Non, elle était la fille qui avait été violé par son père. Image répugnante que tout le monde semblait vouloir lui rappeler. Elle était tombée amoureuse de Ruben, véritablement. Il était le premier garçon qu'elle avait laissé franchir la barrière de son coeur mais aussi celle de son corps. Le premier qui avait réussi à lui redonner confiance en elle. Aveuglée, elle ne voyait pas qu'il ne ressentait rien, qu'il n'était là que pour s'amuser et faire son travail de musicien.
Elle n'y avait vu que du feu. Jusqu'à un soir, après un concert. Lui et cette inconnue, flirtant sans gêne. La goutte d'eau et la jalousie prenant le dessus, elle n'en pouvait plus. « Je rentre ! Je quitte la tournée, tu te débrouilleras très bien sans moi. Que je sois là, ou non, ça ne change rien. Je fais juste bien dans le décor. Tu ne me vois même pas, la célébrité t'a changé. Tu n'es plus le même. Tu n'as même remarqué que j'étais am... laisse tomber. Bon courage pour la suite. » Le rêve se termine, larmoyant pour elle, surprenant pour lui.

« Elinor, tu m'as manqué ! » « Koda ? Je croyais que tu ne rentrais que dans cinq mois ? Qu'est ce qu'il s'est passé ? Tu vas bien ? » Elinor, de deux ans son aînée, avait été la première à la soutenir dans son départ, sa mère, elle avait catégoriquement refusé, il y a sept mois maintenant. Elle ne voulait pas voir sa petite fille partir, alors que le procès venait juste de se terminer, donnant à Dreck son géniteur, une peine de 25 ans de prison et une lourde amende. « C'est une longue histoire. Mais je vais bien, je t'assure. Je peux rester ici ? Je n'ai pas envie de retourner à la maison ... » L'idée de revoir sa mère, sans doute dans le même état qu'avant son départ, ne lui plaisait pas. Sa soeur avait son appartement à présent, qu'elle partageait avec un adorable chien. Elle lui avait offert la chambre d'amis, qu'elle avait fini par rebaptiser comme sa chambre. Encore aujourd'hui, elle vivait avec elle. Elles étaient officiellement colocataire. Birdy préférant se cacher du monde encore. Elle avait vu sa photo dans les journaux people, scandant son abandon et évoquant vaguement une relation amoureuse. Vaguement seulement, entre deux lignes qui parlaient surtout de la peur de la célébrité. Elle pleurait souvent, n'oubliant pas Ruben qui devait sans aucuns doute être rentré chez lui à présent. Elle ne voulait pas sortir et encore moins en sachant qu'il était en ville.

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❉ AGE - j'ai le bac, je te laisse compter. (a) ❉ RÉGION - c'est la région des bn, même qu'il y a la mer et qu'il pleut. et qu'il y a des licornes et des pandas verts. ❉ OU AVEZ-VOUS CONNU AOW? - bazzart + fessebook (vous voulez voir mon fessebook). ❉ VOTRE AVIS - vive le vent, vive le vent, vive le vendredi. ceci n'est pas avis mais un craquage de neurone. bref. c'est bon, c'est good. c'est gulli good ! bon euké, je fais ça sérieusement, faut pas m'en vouloir si j'suis dérangée. bref. c'est beau, c'est cool, j'aime bien. et vous êtes canons et gentils. ❉ FRÉQUENCE DE CONNEXION - admettons tous les jours pour montrer mes fesses, et quand j'ai l'inspiration pour montrer mon book. ❉ CACEDÉDI - wesh, sisi la famille.